Des projets sont en train de se multiplier dans le domaine de l’automobile ultra low cost. Ce nouveau concept est d’ailleurs devenu un enjeu réel et majeur pour l’industrie de l’automobile.
Afin de ne pas abandonner ce marché à Renault-Nissan, le constructeur allemand Volkswagen est en train de développer un véhicule ultra low-cost. Ainsi, actuellement, le modèle le moins chers de la gamme Volkwagen est la Up. Il est envisagé au sein du groupe de construire un véhicule qui se situerait en dessous en gamme de prix.
A priori, selon le PDG de Volkwagen, ce nouveau véhicule ne serait pas vendu sous la marque Volkswagen, mais serait commercialisé sous un autre nom. Selon ce dernier, l’objectif serait de proposer un véhicule, dans une fourchette de prix entre 5.000 et 7.000 euros, à destination de l’Inde et de la Chine.
Actuellement, la voiture la moins chère qui est commercialisée en Inde est la Polo, vendue aux alentours de 7.000 euros.
Nissan vient de son côté d’annoncer que la marque Datsun, qui a été abandonnée il y a presque 30 ans, allait purement et simplement ressusciter, afin de proposer sous ce nom des véhicules à des prix très abordables, aux alentours de 4.600 euros. Les marchés cibles de ce véhicule seraient tout d’abord l’Inde, l’Indonésie et la Russie.
Actuellement, pour Nissan, son modèle d’entrée de gamme est la Micra, qui est commercialisée aux alentours de 6.000 euros. Est donc envisagée de déployer une nouvelle gamme de produits, à un prix plus bas.
Renault se lance également sur le segment de l’ultra low-cost. Le constructeur français souhaite vendre un véhicule pouvant concurrencer la voiture la moins chère du marché indien, la Tata Nano, qui est commercialisée à 2.500 euros.
Des rumeurs courent sur la lancée d’ici 2016 d’une voiture Renault aux alentours de 3.500 euros.
La nouvelle plateforme ultra low-cost qui sera lancée par Renault sera non seulement à destination de l’Inde, mais également de l’Afrique et de l’Amérique du Sud.
L’idée derrière ces véhicules low-cost est d’ouvrir une porte sur les marchés en forte croissance, comme l’Inde ou encore le Brésil. C’est d’autant plus important que les ventes de véhicule ont tendance à reculer en Europe.
Selon Renault, le marché automobile indien, qui compte actuellement 2 millions de véhicules en circulation, pourrait doubler, voire même tripler, au cours des années à venir.
Un autre marché présentant de bonnes promesses est l’Indonésie, où Nissan a déjà doublé sa capacité de production. L’an dernier, 900.000 ventes ont été réalisées sur le marché indonésien.
Il y a fort à parier que la bataille de l’ultra low-cost ne fait que commencer, et pourrait profiter à certains constructeurs, au détriment d’autres.
