Le problème de l’écriture de SMS au volant

Un sondage réalisé par l’institut TSN-Sofrès pour la sécurité routière révèle que près d’un tiers des jeunes conducteurs, de moins de 35 ans, écrivent des SMS en conduisant. De plus ce sondage montre que 61% d’entre eux lisent des SMS au volant. Explications sur ces chiffres inquiétants dans cet article.

Un tiers des jeunes conducteurs écrivent des SMS au volant, et 61% en lisent. C’est ce que révèle un récent sondage de l’institut TNS Sofrès.

La sécurité routière lance ainsi une campagne publicitaire pour informer des dangers de l’utilisation d’un smartphone au volant.

Cette campagne est baptisée “Au volant, quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route”.

L’idée derrière cette campagne est de créer un sursaut de conscience chez les jeunes, pour qu’ils comprennent les dangers de l’utilisation d’un smartphone en conduisant.

Cette étude montre par ailleurs que près de 40% des conducteurs ont le réflexe de regarder leur téléphone portable en cas de notification d’un SMS. 67% d’entre eux consultent le contenu du SMS au volant.

Ce qui est tout de même particulièrement grave, c’est que 13% des conducteurs écrivent des SMS, des emails ou encore des tweets au volant.

L’étude révèle que 15% de l’ensemble des conducteurs se sont fait une frayeur en conduisant leur véhicule tout en utilisant leur smartphone. Ce chiffre est d’ailleurs porté à 28% pour les moins de 35 ans.

La sécurité routière rappelle que le simple fait d’écrire un texto en conduisant multiplierait par 23 le risque d’accident de la route.

Autre élément intéressant de l’étude : 71% de l’ensemble des conducteurs affirement que s’ils pouvaient indiquer sur leur smartphone qu’ils sont en ligne, ils le feraient.

Lorsqu’un conducteur écrit un message en conduisant, il détourne son regarde pendant environ 5 secondes.

Selon la sécurité routière, un accident corporel sur 10 serait lié à l’utilisation d’un smartphone en conduisant.

Une vidéo a été mise en ligne par la sécurité routière montrant clairement le danger de consulter son téléphone portable en conduisant.

L’enquête de la TNS Sofrès a été réalisée auprès de près de 1000 personnes au milieu du mois de septembre 2013.

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