La circulation alternée : à qui profite-t-elle ?

Dans la capitale, la circulation alternée a été mise en place pour limiter la pollution atmosphérique. Certains acteurs du marché de l’automobile se frottent les mains de cette situation, à savoir les sociétés de taxis et de VTC, les sites de covoiturage, ainsi que les agences de location de voitures. Explications dans cet article.

Un pic de pollution aux particules fines a forcé la Mairie de Paris a mettre en place le dispositif de circulation alternée dans la capitale, et dans 22 communes de la proche banlieue parisienne.

Certains se réjouissent de ce dispositif, comme les sociétés de taxis et de VTC, qui sont autorisés à rouler dans la capitale, peu importe le numéro de leur plaque d’immatriculation.

Les plateformes de covoiturage se réjouissent également, avec un pic de fréquentation, et un gain de nouveaux clients. Ainsi, Blablacar aurait enregistré des pics jusqu’à +18% durant les deux premiers jours de la mise en oeuvre de la circulation alternée.

Par ailleurs, les agences de location de voitures seraient également prise d’assaut par les automobilistes.

Les utilisateurs cherchent notamment à louer des véhicules hybrides ou électriques.

Autolib rencontre également un franc succès dans la capitale. Ce service d’autopartage a ainsi vu croitre le nombre de locations de 33% le premier jour de la mise en oeuvre de la circulation alternée.

A noter qu’Autolib est gratuit durant les jours de circulation alternée. Idem d’ailleurs pour le service Velib, les transports en commun, ou encore le stationnement résidentiel.

Le véritable perdant de la circulation alternée est le STIF (syndicat des transports d’Ile de France). En effet, la gratuité des transports en commun a un coût évalué entre 3 et 4 millions d’euros par jour.

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