Une nouvelle affaire de tricherie dans le secteur de l’automobile ?

Une ONG pointe du doigt le fait que les systèmes permettant le contrôle de la pression des pneus ne serait vraiment pertinents qu’en laboratoire. L’ère du soupçon continue après l’affaire du Dieselgate l’année dernière, qui avait sérieusement ébranlé le secteur automobile. Explications dans cet article.

Suite à l’affaire des tricheries pour les moteurs Diesel, les normes officielles font l’objet d’une perte de crédibilité.

Désormais, c’est au tour du système contrôlant la pression des pneus d’être épinglé.

Une ONG (Transports et environnement) vient de révéler que les performances des véhicules seraient frauduleusement enjolivés par certains constructeurs.

Cette ONG avait déjà réalisé dans le passé des tests indépendants, notamment sur la consommation de carburant, ou encore les émissions de gaz polluants.

Le système de contrôle des pneus consiste dans des capteurs, mis en place dans les pneus des véhicules, et ayant pour objet d’informer le conducteur si un ou plusieurs pneus seraient dégonflés.

Depuis Novembre 2014, ce système est obligatoire pour les véhicules neufs commercialisés.

Des tests ont donc été réalisé par l’ONG pour décortiquer le comportement des véhicules.

En conditions de banc d’essai, le système testé n’a connu aucun dysfonctionnement. En revanche, des essais en circuit automobile a abouti à des résultats nettement plus mitigés. Le système n’aurait donné l’alerte que dans un essai sur six, alors que les pneus étaient bien sous-gonflés.

Du coup, se pose la question de savoir si ce type de système ne serait pas uniquement conçu pour des tests sur banc d’essai.

Pour l’ONG Transport et Environnement, le système ne fonctionnerait pas aussi bien qu’annoncé par les constructeurs, et pourrait mettre en danger la vie du conducteur et de ses passagers.

L’ONG demande une investigation plus poussée, pour vérifier la fiabilité du système en conditions réelles. Affaire à suivre.

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