Point sur la nouvelle vignette automobile

Le 2 juin 2015, la ministre de l’écologie, Madame Ségolène Royal, a annoncé la mise en place de pastilles, destinées à favoriser les automobiles moins polluantes. Cette disposition s’inscrit dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, et devrait être mise en place à compter du 1er janvier prochain, comme expliqué dans cet article.

Les véhicules vont être classés en 7 catégories. Les vignettes vont être attribuées selon le niveau de rejet de dioxyde d’azote et de particules fines dans l’atmosphère.

La pastille sera facultative. Le certificat pourra être commandé sur internet, et sera gratuit dans les six mois, suivant la mise en place de la nouvelle mesure en la matière. Après ce délai, la pastille sera facturée 5 euros.

A priori, les propriétaires de véhicules polluants ne se procureront pas la vignette, puisque celle-ci pourrait restreindre leur accès à certains endroits.

Par contre, les propriétaires de véhicules propres auront intérêt à acquérir le macaron, qui leur permettra de bénéficier de divers avantages dans leur commune.

Ce seront les maires des villes qui décideront la signification des pastilles.

Les catégories de pastilles pour les véhicules les moins polluants devraient permettre de bénéficier d’un coût moindre pour les places de stationnement. D’ailleurs, dans certaines villes, les véhicules électriques bénéficieront sans doute de la gratuité du stationnement.

A Paris, il est prévu que les voitures propres pourront circuler librement les jours de la mise en place de la mesure de circulation alternée. Par contre, les véhicules les plus polluants ne pourront pas accéder à des zones dites de circulation restreinte.

Des villes s’opposent déjà à la mise en place de la mesure, telles que Aix-en-Provence et Clermont-Ferrand.

L’objectif de la mesure est d’améliorer la qualité de l’air, et de limiter la circulation de manière fine.

Un accès restreint aux véhicules propres dans certaines zones pourrait réduire les risques de pollution.

Le principe est semblable à la pastille verte qui avait été mise en place à la fin des années 90. A l’époque, seuls les véhicules propres pouvaient rouler librement en cas de pic de pollution.

A l’époque de la pastille verte, près de 90% des voitures particulières ont fini par posséder l’autocollant. Cela découlait simplement du renouvellement du parc automobile. Dès 2003, la mesure a pris fin, puisqu’elle ne servait plus à rien.

Selon Madame Royal, le nouveau dispositif sera plus efficace que la pastille verte, via un système de classification en 7 catégories, qui apportent des critères plus sévères. Les véhicules les moins polluants pourront être identifiés plus facilement selon la ministre.

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