Les voitures de collection : un excellent placement

Au cours de l’année 2014, les ventes aux enchères ont montré un potentiel de bonifcation très important pour les voitures de collection, et à tout le moins supérieur à celui des ventes d’oeuvres d’art. Les voitures les plus rares se vendent à des tarifs exorbitants. Cet article fait un point sur ce type de placement particulièrement judicieux.

C’est désormais un fait indéniable : les voitures de collection font mieux que les tableaux de maitre.

En 2014, les ventes aux enchères de voitures de collection, qui ont été réalisées en France, ont connu une progression importante de 2,6% (hors frais).

Dans tous les secteurs confondus, le montant des ventes aux enchères réalisées en 2014 s’est élevé à 2,5 milliards d’euros, selon le Conseil des Ventes.

Le secteur le plus dynamatique est celui des voitures d’occasion de collection (44% du marché). Ce secteur a connu une croissance de plus de 5% en 2014, avec un volume de 1.091 milliard d’euros.

La croissance de se secteur s’explique par le boom des ventes via internet, avec 247 maisons d’enchères qui ont lancé leur activité numérique en 2014.

Cela étant, le secteur qui se porte actuellement le mieux est celui des chevaux de course, avec une progression de près de 11% en 2014 par rapport à 2013. Ce secteur représente toutefois que 6% des ventes.

Sur les dix premières maisons d’enchères de France, on constate que 6 sont des établissements exclusivement spécialisés dans les véhicules d’occasion.

L’automobile de collection fait recette, alors que le marché du neuf est à la peine pour redémarrer.

La maison d’enchères leader en 2014 fut BCAuto enchères, qui a réalisé un volume d’enchères de 226 millions d’euros (+23% en 2014 par rapport à 2013).

La France dispose d’une législation spécifique pour les ventes aux enchères, avec une autorité de régulation qui a pour mission de surveiller le marché. Des règles déontologiques existent par ailleurs pour le métier de commissaire-priseur.

voiture de collecion